Historique

Le Jardin d’Enfants est issu d’une histoire entre l’Allemagne et la France.

  • 1835

    En 1835, en observant les jeux des enfants de l’orphelinat de Burgdorf, Auguste Friedrich FRÖBEL, pose les fondements d’une doctrine pédagogique conçue pour les jeunes enfants.

  • 1837

    En 1837, Fröbel installe à Blankenburg un établissement qu’il appelle « Institution pour l’éducation des petits enfants ». Il édite un hebdomadaire afin de diffuser sa pensée pédagogique « Venez, laissons vivre nos enfants ».

  • 1840

    En 1840, il nomme son institut « Kindergarten » (jardin d’enfants).

  • Entre 1846 et 1848

    Entre 1846 et 1848, Fröbel donne un cours méthodique aux jeunes femmes qui se destinent à l’éducation des enfants, les « Kinderpflegerinnen » (jardinières d’enfants), indispensables à la mise en œuvre des idées de Fröbel.

    Pour Fröbel, la jardinière d’enfants assure la médiation entre l’enfant et sa mère, qu’elle assiste dans l’élaboration d’une relation éducative personnalisée fondée sur un « amour raisonné ».

    Conseillère avisée, elle doit maîtriser la technique des outils didactiques mis au point par Fröbel et doit savoir mettre en pratique la conception d’une éducation de l’homme par le jeu.

Les principes fondateurs

Dans son institut de Blankenburg, premier « Kindergarden », Fröbel applique les méthodes éducatives de Pestalozzi dont les principes visent principalement «l’accroissement des forces que l’enfant possède en lui-même».

Le terme « Kindergarden » fait référence à l’expérience de l’environnement qui est la base de l’apprentissage et de l’éveil intellectuel ; dans la pédagogie des Jardins d’Enfants, l’enfant est considéré comme un être dont il convient seulement de guider les premiers pas.

Dans les Jardins d’Enfants prône la théorie du jeu élaborée par Fröbel. Pour lui « le jeu, c’est le travail des enfants. » Le jeu est le révélateur de la vie. En lui et par lui l’enfant devient actif, s’affronte au monde environnant et s’approprie les objets extérieurs de manière autonome. L’activité de l’enfant répond à un besoin de l’intérieur, une nécessité, elle est sérieuse et réclame toute l’attention de l’enfant.

Au travers des travaux manuels tels les constructions, les modelages, les découpages, transparaît le besoin de produire une œuvre originale. Par ces activités, l’enfant apprend à se connaître et à se situer, acquiert des savoirs sur le monde extérieur, mesure ses capacités aux objets qui l’entourent et forme son caractère.

Dans sa conception du Jardin d’Enfants, Fröbel veut faciliter le jeu libre et imaginatif, étape nécessaire au développement de l’enfant « jusqu’à ce que l’enfant s’en désintéresse lui-même ».

Les jardinières d’enfants doivent observer et analyser le comportement des enfants face à leur jeu afin de mieux conseiller les mères par rapport à leur caractère futur.

« Un enfant qui joue ardemment, silencieusement pour lui-même jusqu’à l’épuisement physique, sera certainement aussi un homme courageux, paisible, persévérant, poursuivant avec dévouement le bien de l’autre et son propre bien. »

Le rôle des jardinières d’enfants est de savoir extraire l’essentiel dans la diversité des choses, afin de le mettre en présence de l’esprit des enfants.

Dans la conception pédagogique des Jardins d’Enfants, Fröbel insiste sur :

• Le dialogue avec les familles

• La formation des jardinières d’enfants

• L’amour comme principe actif dans la relation pédagogique

• Le jeu qui est la forme d’activité la plus élaborée chez les enfants de cet âge

Histoire de l'Atelier de la Vie

  • 2015

    L’Atelier de la Vie déménage dans des nouveaux locaux plus fonctionnels : avenue Aristide Briand. Il s’agit des anciens locaux industriels de DMC (anciennes écuries).

    Fin de l’accueil des enfants de l’école maternelle Montavont, suite à l’ouverture d’un périscolaire sur site par la CAMSA (M2A actuelle).

    Partenariat avec l’école maternelle Jean XXIII (utilisation des locaux, pour l’accueil périscolaire pendant les vacances scolaires).

  • 2005

    En 2005, l’établissement ferme un Jardin d’Enfant et augmente la capacité du multi accueil.

  • 1995

    En 1995, la diminution de la demande d’inscriptions entraîne la fermeture d’un Jardin d’Enfants.

  • 1992

    En 1992 : ouverture du multi-accueil.

    Un partenariat est mis en place avec la Ville de Mulhouse pour l’accueil des enfants scolarisés à l’école maternelle Montavont du quartier de Dornach.

  • 1980

    En 1980, ouvre une deuxième « cantine-accueil » et 7 ans plus tard, un cinquième Jardin d’Enfants est créé. La demande de péri et extrascolaire permet l’accueil des enfants durant les vacances scolaires.

  • 1973

    En 1973, l’Association des Jardins d’Enfants est créée, elle gère alors 4 Jardins d’Enfants et une « cantine-accueil ». La structure ouvre ses portes aux enfants du quartier et de la ville.
    Dans les années 70, les Jardins d’Enfants fonctionnent les mercredis et sont fermés pendant les vacances d’été, la demande d’inscription en périscolaire est alors faible.

  • Entre 1939 et 1944

    Entre 1939 et 1944, dans un contexte de guerre, une partie, puis la totalité de l’Orphelinat et les Jardins d’Enfants sont évacués jusqu’en 1945, date à laquelle 300 enfants y reviennent.
    La pouponnière St Joseph est fermée en 1965 pour favoriser le développement de celle de l’Ermitage de Mulhouse.
    En 1972, l’Orphelinat St Joseph, géré jusqu’à lors par la Congrégation, devint le Foyer de l’Enfance St Joseph sous le contrôle de la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S).

  • 1937

    En 1937, Sœur Alphonse de Liguori crée l’Ecole des Jardinières d’Enfants toujours dans ce même bâtiment. Les 18 étudiantes ont besoin d’un terrain d’application, ainsi deux Jardins d’Enfants sont ouverts aux enfants de l’Orphelinat.

  • 1900

    En 1900, la Congrégation des Sœurs du Très Saint Sauveur de Nierderbronn crée l’Orphelinat St Joseph de Mulhouse et l’installe pour une partie dans les locaux, rue de Hirsingue. L’éducation de ces enfants est prise en charge par les religieuses, ce qui implique de l’ordre, de la rigueur et de la discipline. Elles souhaitent leurs donner une « bonne éducation ».